Collection Black. LAttaque (1/1)
Il y a deux ans que John et moi habitons dans le quartier du Marais.
John mon mari y possédait un atelier de peintre.
Pas un peinte en bâtiment, mais un peintre sur toiles quil vend partout dans le monde.
Avec lui jai visité le Japon, Tokyo, Yokohama.
Il a même exposé à Hiroshima mais là jai moins aimé.
LAustralie, principalement Sydney.
Nous sommes allés voir les kangourous et la faune australienne.
Chaque fois, ces étapes où nous sommes restés plusieurs semaines, mont permis dapprendre les murs locales et les différences entre pays.
Volontairement, je nai pas parlé de New York, cest là où jai connu John, il est américain principalement de Houston au Texas.
Il descend des esclaves noirs de ce pays, eh oui, John est un magnifique noir américain.
Cest lors de mes études que la petite Frenchie a fait la connaissance de ce colosse aux mains longues et effilées qui mont séduite en premier.
Cest dans une galerie de New York que je les ai vus et que jen suis tombée amoureuse.
La petite Française venait de trouver lhomme de sa vie.
La galerie fermée, il ma reconduit jusque chez moi, plutôt sur mon campus, au FIT université dÉtat qui enseigne les arts, la technologie, lillustration.
Mais nous ne sommes pas là pour parler de la Fashion Institute of Technology qui ma permis daller voir les uvres de ce peintre à la cote montante.
Parfait gentleman il ma déposé, mais minvitant en fin de semaine à dîner avec lui.
Je dois reconnaître que jai accepté à ce que nous nous embrassions sur les joues.
Le samedi suivant, jétais dans mes petits souliers.
Javais mis mes dessous les plus sexy, à 22 ans, je dois reconnaître que jespérais que ce grand black me proposerait daller dans son hôtel, étant encore vierge.
Dans les milieux parisiens et américains où javais vécu, les filles qui couchent, sont légions.
Je nai pas été déçue, un peu apeurée quand jai senti dans ma main celle qui allait faire de moi une femme.
Je savais que parmi ces hommes venus du Sud, ils y en avaient beaucoup qui avaient des engins que certaines pouvaient trouver démesurés, mais en saisir un pour la vierge que je fus aurait pu me faire fuir.
Je nen ai rien fait, il faut dire quil a été dune douceur telle que la peur qui un instant a failli semparer de moi a vite été dissipée.
Après ce premier contact, sachant où jallais, javais assez fantasmé sur ce qui allait se passer et quand il ma couché sur son lit, mes jambes tout naturellement se sont ouvertes.
John savait quil avait affaire à une vierge malgré mon âge et a été dune douceur toute relative vu la taille de lengin qui ma transpercé.
Jai eu mal quelques jours où il a su attendre que tout soit rentré dans lordre et la semaine suivante à quelques heures de repartir pour Houston, ce sont mes jambes qui ont entouré sa taille afin quil me fouille le plus profondément possible.
La séparation fut rude le lendemain, mais je savais enfin ce quêtre pleinement femme voulait dire.
Mon temps aux USA se terminait, je devais reprendre lavion pour la France le lendemain.
Avec John nous avions échangé nos portables et les quelques jours qui avaient suivi, nous nous étions appelés restant des heures à parler en français ou en anglais.
Hélas la distance entre nous était telle que les liens se sont distendus avant de sarrêter.
Je venais de minstaller dans lavion, javais un peu dappréhension aussi javais sorti de mon sac, le catalogue des uvres de John que javais trouvées dans Manhattan il y a deux jours.
- Aimez-vous ce peintre mademoiselle ?
Je lève la tête John est là, toujours aussi beau.
Que fait-il dans cet avion ?
Il met un genou à terre, ouvre un écrin quil me présente.
- Isabelle, veux-tu mépouser ?
Puisquau début de mon récit, je parle quil y a deux ans quil ma épousé, naturellement sous les applaudissements de tous les passagers et de léquipage, la bague est venue orner mon doigt.
Il a fait les choses dans les règles en allant voir mes parents dans le 16ème avant de me faire emménager dans latelier du Marais quil possédait depuis sa première venue en France.
Ce soir, nous fêtons notre deuxième année de mariage, ses toiles se vendent très bien mais nous avons préféré lintimité dun petit bouchon des bords de Seine pour entre nous, nous rappeler ce jour merveilleux.
Nous rentrons en longeant la rivière admirant les bateaux-mouches passant devant Notre-Dame toujours aussi majestueuse et finissons par emprunter une petite rue que nous savons nous rapprocher de latelier et la nuit damour que je vais lui offrir.
Un bruit de moteur nous fait monter, enlacés, sur le petit trottoir.
Cest là que tout dé.
- Regarde la pute, elle aime sucer des bites noires.
Je me retourne, trois mecs le crâne rasé viennent de sortir dune décapotable rouge.
Lun deux a une batte de base-ball dans la main.
Il approche de John qui me fait passer derrière lui pour me protéger.
Jignore comment les choses tournent, je le vois tomber sur ses genoux.
Un coup à larrière de son corps lui est porté le terrassant.
- On la baise, on lui fait voir ce que cest quune bite blanche.
Je suis au-dessus de John espérant le protéger, il a reçu assez de coups.
- Aspergeons là de notre sperme, je refuse à mettre ma bite dans une bouche ayant sucé un chocolat.
Trois, trois verges qui se masturbent sur moi marrosant de ce liquide poisseux.
Qui hurle quand jentends la voiture démarrer emportant ces trois racistes qui mont abattu lamour de ma vie.
Cest moi qui hurle avant quune sirène de police nous rejoigne.
Suivie de celle dune ambulance.
John est vivant, nous nous retrouvons à lhôpital le plus proche avant le centre de rééducation où il apprend à vivre dans son fauteuil roulant.
Un coup a touché sa colonne et a épargné ses bras, il peut peindre et commence ce qui sappellera sa période noire.
Matin et soir une infirmière vient le lever et le coucher ainsi que lui faire sa toilette.
Mes parents me soutiennent et me sont dun grand secours surtout quand jaccouche de John Junior neuf mois plus tard.
Mon mari ne peut plus mhonorer ou seulement avec ses doigts mais cela me fruste de plus en plus.
John junior est chez mes parents, son père ayant du mal à laccepter même si nous nen parlons jamais, son regard est assez explicite.
Un soir lorsquil est couché, sachant quil est dans limpossibilité de bouger seul, il faut que je sorte.
Je sais cest indigne de la femme qui la aimé, mais en me faisant femme, il a ouvert mes envies et jai besoin dun peu plus de trois doigts en moi pour être satisfaite.
À 25 ans, même sil mest impossible de le quitter, je laime quand même, jentre dans un bar où je sais pouvoir trouver ce que je cherche.
- Je vous offre un verre !
Il pourrait ajouter et mon lit, ce que nous faisons dès quil ma mis sa main sur ma cuisse dénudée par le short que je porte, ras ma chatte épilée.
Sexe bestial, sexe sauvage, avec cet homme qui remplit à merveille son rôle de bite sur pattes.
Il me prend tout le restant de la nuit mapportant la jouissance avec sa verge noire il va de soi.
Noir car ainsi jai limpression dêtre avec mon homme et de ne pas le tromper que je retrouve au matin avant larrivée de linfirmière.
Combien de bites noires me défoncent dans les mois suivants, impossible de compter, mais on peut dire que je suis devenue une belle, non, une très belle salope.
Ce soir, jai dépassé toutes les pratiques sexuelles minfligeant comme une punition, nayant pas réussi à le protéger.
Ce soir, ceux qui me lèvent sont deux et je goûte aux joies de la sodomie et la double pénétration.
Quand je rejoins latelier, jai du mal à marcher, il faut dire quils étaient aussi bien montés que John.
Sans être une pute, mais pratiques sexuelles se faisant gratuitement je sens que je me détruis surtout chaque fois que je passe dans la rue où lagression a eu lieu.
La police ma entendu, la seule chose que jai pu leur donner comme signalement cest la décapotable rouge et les trois attaquants rasés dont lun a massacré John à vie avec sa batte de base-ball.
Ce soir, jai élargi mon cercle de drague, je suis place Pigalle, je sais quici je vais trouver du sexe noir à ma convenance.
À un feu rouge, une décapotable rouge est arrêtée, quand je vois laile avant gauche, ça me revient en mémoire, elle était enfoncée, celle-là aussi.
Au volant, lhomme à la batte le crâne toujours rasé.
Jouvre la portière et je monte à son côté.
- Te souviens-tu de moi ?
Voilà, jarrive au bout de mon récit, je suis montée instinctivement dans cette voiture la suite sil y en a une, vous la trouverez dans les jours prochains mais ce texte changera de « Collection ».
De la « Collection black » le chapitre II de « Lattaque » passera comme il se doit dans la « Collection Vengeance » et quelle vengeance.
Corrigé par ma muse Anne.
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